Je m’appelle Sarah, je suis étudiante en master enseignement et j’enseigne à mi-temps dans une classe de CM2.
Mes souffrances venaient de mes pensées
Mes angoisses ont été décuplées : peur de la mort, de l’avenir, de la solitude, de perdre un être cher. Je ne me voyais aucun avenir.
Sarah
Bien que n’ayant pas grandi dans une église, j’ai toujours su et cru que Dieu existait. Je le priais et croyais qu’il était le Créateur de toutes choses, mais je ne comprenais pas pourquoi je devais m’approcher de lui. Je ne comprenais pas qui était ce Jésus dont toute la Bible parlait, et dont ma mère prononçait si souvent le nom. Pourtant, la ferme conviction de son existence m’a gardée de beaucoup de choses, et a permis de développer dans mon cœur une certaine crainte de Dieu.
J’ai eu une enfance privilégiée, entourée de mes parents et de ma petite sœur. Je n’ai jamais eu de problèmes de violence, d’alcool, de drogue, de santé, je n’ai jamais été confrontée à un décès ou une perte difficile. En grandissant, je suis devenue de plus en plus angoissée et perfectionniste et à l’adolescence j’ai souffert d’anorexie. Je m’appliquais à réussir mes études le mieux possible pour gagner l’estime des autres, ainsi que la mienne, car c’était pour moi le seul moyen de me donner de la valeur. Je voulais faire les choses parfaitement, peut-être aussi pour mériter l’attention et le regard de Dieu sur ma vie. Je détestais la personne que j’étais, mon caractère, mon physique, tout ce que je disais ou faisais me paraissait inutile et insignifiant. J’avais peur du regard et des paroles des autres. Extrêmement timide et discrète, je voulais qu’on me voie le moins possible. Je crois sincèrement que Dieu m’a préservée pendant ma période d’anorexie et en a limité les séquelles physiques, mais psychologiquement les blessures étaient profondes. Les pensées négatives que j’alimentais m’amenaient à m’autodétruire. Bien que lisant la Bible régulièrement, je n’envisageais pas la possibilité que Dieu puisse m’aimer.
En première année de fac, mes angoisses ont été décuplées : peur de la mort, de l’avenir, de la solitude, de perdre un être cher. Je ne me voyais aucun avenir, si ce n’est l’obligation de réussir mes études. J’étais seule et propulsée dans un monde dur et sombre dans lequel tout était éphémère, et au bout duquel il y avait le trou noir de la mort. Je continuais de prier Dieu mais je ne voyais aucun sens à tout cela.
Dieu a révélé à mon cœur qui est Jésus
Touchée par tant de puissance et de douceur, j’ai fondu en larmes et j’ai senti Jésus tout près de moi.
Sarah
A la fin de l’été, une amie d’enfance m’a proposé d’aller dans une église évangélique. Réunion après réunion, ma soif grandissait et j’étais persuadée que la vérité était chez ces personnes. Pourtant ils me mettaient mal à l’aise quand je les voyais abandonner leurs vies à Dieu sans aucune retenue, et lui livrer tout leur cœur, lui dire si passionnément combien ils l’aimaient. Ils me paraissaient déconnectés de la réalité, hors du temps, doucement idéalistes et naïfs, presque hippies ! Au fur et à mesure des prédications, j’étais de plus en plus touchée par cet amour et je sentais un poids sur mes épaules qui grandissait. Après un message apporté sur le thème de la honte lors d’une réunion de jeunesse, le pasteur, voyant mes yeux gonflés d’avoir pleuré de honte, me proposa un entretien le dimanche 17 septembre avant le culte. Ce jour-là, je lui expliquais en larmes que je ne comprenais ce mal-être alors que je savais que Dieu existait, et que je le respectais du mieux que je pouvais. Il me répondit : « Sarah, tu as besoin de rencontrer Jésus. » On a prié et il m’a promis que Dieu allait faire quelque chose ce matin-là. Le message a été apporté sur le règne de Christ dans nos vies, et sans que je sache comment, la lumière s’est faite dans mon cœur. J’étais très intellectuelle et j’essayais de tout saisir avec mon cerveau, mais cette fois j’ai dû ouvrir mon cœur pour que Dieu y révèle l’œuvre de Jésus à la croix. Il m’a révélé que ce lourd poids, ces pensées et cette honte étaient le fruit de mon péché, et que par ce péché j’étais comme ceux qui avaient crucifié son fils à la croix. Touchée par tant de puissance et de douceur, j’ai fondu en larmes et j’ai senti Jésus tout près de moi. J’ai compris le pardon de Dieu et je l’ai accepté de toutes mes forces.
C’est une affaire de cœur
Le but est juste de briser les barrières qui nous séparent du cœur de Dieu, pour en être toujours plus proche, car être chrétien est avant tout une affaire de cœur
Sarah
La vie n’a plus jamais été pareille. Dieu a eu du travail avec moi pour que ma foi augmente, pour faire taire mon intellect et ma culture très cartésienne, pour attendrir mon cœur et le former, et il en a encore ! Je n’ai plus peur de la mort ni de l’avenir, je sais que ma vie est dans Sa main et que s’il m’arrive quelque chose, j’irai auprès de Lui. Il m’a donné la vraie joie de vivre, il m’a dit que j’étais précieuse pour lui et qu’il ne voulait plus que je me fasse du mal. Il m’a toujours rappelé que son amour était infini et qu’il dépassait tout ce que je pouvais faire ou accomplir. Certes je rencontre des épreuves, mais le but est juste de briser les barrières qui nous séparent du cœur de Dieu, pour en être toujours plus proche, car être chrétien est avant tout une affaire de cœur.