Tout portait à croire que tout allait bien dans la vie d’Amélie… mais pourtant personne ne savait qu’elle souffrait d’angoisses nocturnes. Dans son témoignage, elle raconte de manière authentique comment Dieu l’a libérée de ses angoisses et que ce qu’il a fait pour elle, il peut également le faire pour vous.
Je m’appelle Amélie, je suis née à Aix-en-Provence, dans une famille chrétienne et dès mon plus jeune âge j’ai été habituée à aller à l’église où l’on m’a enseigné la Bible, qui était Jésus et ce qu’Il a fait pour moi.
Je souffrais d’angoisses nocturnes
Tout dans ma vie portait à croire qu’il n’y avait aucun problème, que j’étais vouée à me développer sainement et à construire une vie heureuse. Cependant, il se passait quelque chose de profondément anormal dans le souterrain de mon quotidien que personne ne savait. Je souffrais d’angoisses nocturnes qui survenaient chaque jour depuis mon plus jeune âge. Cela se traduisait par une profonde peur à l’approche de la nuit, avec la sensation d’être épiée dans le noir, d’entendre des voix, de voir des visages, de sentir parfois des choses bouger ou me toucher. Dans ces moments-là, je me sentais immobilisée, oppressée, étouffée dans l’impossibilité de respirer normalement ou de parler, avec l’impression que quelque chose de grave allait m’arriver.
Cela ne s’est pas arrangé en grandissant, bien au contraire. Arrivée au début de mon adolescence, j’ai commencé à être attirée par le milieu artistique, littéraire puis un peu plus tard par le cinéma et le théâtre. Je lisais et regardais de nombreux ouvrages avec une portée fantastique, mystique, paranormale. Mes relations et mon cercle d’amis partageaient en totalité mes intérêts ce qui me poussait encore plus dans ce milieu… En m’abreuvant des créations de ces artistes, je ne savais pas que je rentrais peu à peu dans un cercle vicieux, que cela me liait et permettait à mes angoisses de redoubler sans que je ne puisse rien faire pour arrêter cela.
Cette partie cachée de ma vie avait pourtant des répercussions sur mon caractère et ma personnalité. J’étais introvertie, inquiète, timide et surtout apeurée du changement ou du fait d’entreprendre des choses. Je ne voyais aucun avenir pour ma vie, aucun espoir, aucune issue, je n’arrivais pas à me projeter, je ne me voyais pas continuer d’évoluer ainsi mais je n’avais pourtant aucune solution à cela.
Dans ma détresse, j’ai crié à Dieu
Une nuit d’octobre, alors que mes angoisses étaient à leur plus haut niveau, de tel que j’avais des hallucinations, j’ai été prise d’une terreur telle qui m’a poussée à appeler à l’aide. Je me suis donc mise à réfléchir rapidement à quelque chose, ou plutôt quelqu’un qui pouvait me sortir de là. Je me suis alors rappelée de Jésus, que l’on m’avait tant parlé enfant. Dans ma détresse j’ai commencé à m’adresser à lui comme si Il était mon dernier recours, ma seule issue. Je lui ai demandé de venir à mon secours et de me délivrer complètement de ces angoisses et dans le cas où Il faisait cela, je m’engageais en retour à reconnaître son existence et à un jour lui confier ma vie.
Au fur et à mesure que je lui parlais, j’ai commencé à sentir un amour, chaud et rempli de force qui m’enveloppait. C’est alors qu’un réel combat spirituel prit place et c’est avec assurance que j’ai ordonné à tout ce qui me liait et me faisait la guerre de sortir de ma vie, de ma chambre et de ne plus jamais revenir. Je sentais physiquement cette libération prendre place, et les différents liens être arrachés et c’est dans la paix et la tranquillité que je me suis endormie pour la première fois depuis longtemps.
J’avais cette soif de connaître celui qui m’avait libérée
Après cette nuit là, je n’ai plus jamais eu d’angoisses de toute ma vie. Je me sentais libre, apaisée, et ce changement se manifestait petit à petit dans mon comportement. Six mois ont passés depuis cette fameuse nuit, et je m’approchais de plus en plus de Jésus, avec cette soif de connaître Celui qui m’avait libérée. Cependant j’avais encore des étapes à franchir avant d’arriver à confier complètement et définitivement ma vie à Dieu…
Durant cette période, je rêvais sans cesse que je tombais dans un trou et périssais dans des flammes qui me consumaient. Je me réveillais alors en sueur, pleurant et priant car j’étais consciente de ne pas appartenir encore à Jésus. Quelques semaines plus tard, j’ai éprouvé le besoin de brûler les livres et de jeter les films qui m’avaient enténébrés pendant tant d’années. C’était pour moi une libération supplémentaire mais surtout un pas, une sorte de promesse d’engagement envers Dieu.
C’est au mois de mars, un vendredi soir, dans une salle de l’église où j’ai grandi, entourée de quelques jeunes que ma vie a changé à tout jamais. J’avais accepté une invitation à venir à cette réunion de jeunesse sans vraiment réfléchir. La prédication s’intitulait « Craquer pour Jésus », elle était appuyée du passage de la Bible sur la pêche miraculeuse dans Luc 5. À la fin, le pasteur a invité toutes les personnes qui voulaient « craquer pour Jésus » (c’est-à-dire lui donner sa vie, ou bien renouveler son engagement avec Lui) à se lever afin de prier pour elles.
Pratiquement la salle entière se leva, sauf moi. Tiraillée dans mon fort intérieur je n’avais qu’une hâte : que la réunion se termine pour que je puisse rentrer chez moi. C’est par respect que j’ai fermé les yeux quelques secondes. Une vision très nette m’est alors apparue, je voyais le pasteur quitter le devant de l’estrade, faire le tour de la salle afin de prier pour personne d’autre que moi. Et c’est exactement ce qu’il se passa lorsque j’ouvris les yeux, il vint se poster à côté de moi et pria. Lorsqu’il me laissa seule, une vague de tristesse m’envahit d’une manière inexplicable. J’ai été soudainement convaincue d’avoir manqué le but de ma vie, je me sentais sale et remplie de fautes. J’ai demandé pardon à Jésus en pleurant, avec l’impression qu’un énorme poids s’évacuait de mon corps. Une joie et un amour immense m’ont envahit lorsque j’ai choisi de suivre Jésus et de le reconnaître comme mon Sauveur et Seigneur.
Ce soir-là, je me suis sentie passée de la mort à la vie. Tout avait un goût différent, plus rien n’était pareil. Je savais pourquoi je vivais, dans quel but j’avais été créée et où j’allais. Je me sentais pardonnée, aimée et surtout, je n’avais plus peur. Enfin, je reste persuadée que ce que Dieu a fait pour moi, Il peut également le faire pour vous !
Dans leur détresse, ils crièrent à l’Eternel, Et il les délivra de leurs angoisses.
Psaumes 107:6
Amélie