J’avais 25 ans, nous étions un vendredi d’été, à quelques heures de partir en week-end en famille, tout allait pour le mieux ! Il y avait juste ces maux de tête persistants depuis plusieurs jours, et cette vision légèrement floue. Pas d’inquiétude, quoi de plus banal qu’une visite de contrôle chez l’ophtalmologue ?
Après le premier examen, je vis le docteur changer d’attitude, signe d’une profonde inquiétude. Alors qu’il enchaînait tous les examens, sa seule réponse à mes nombreuses questions était « le nerf optique est atteint ».
J’avais perdu la vue de l’oeil gauche !
Pour assurer son diagnostic, il décida de contrôler la vue de l’œil malade, par un simple test de lecture (le patient doit lire la lettre projetée sur un mur, à l’aide d’un seul œil). Quelle stupeur ! Privée de mon œil droit, tout autour de moi n’était plus que pénombre, je ne pouvais pas distinguer les meubles de cette pièce que je connaissais si bien. Je ne voyais même pas le soleil entrer par l’immense fenêtre… j’avais perdu la vue de l’œil gauche.
Pendant quelques secondes, j’ai eu l’impression que ma vie s’écroulait, que tout était fini, mes rêves, mes projets.
Christelle
Le médecin qui prenait les rendez-vous chez les spécialistes, me demandait d’informer mes parents afin qu’ils me rejoignent à l’hôpital. Pendant un cours instant, j’ai cet étrange sentiment, la vie se dérobe…
Dieu était mon seul espoir !
Mais parce que j’avais grandi dans une famille chrétienne, parce que depuis mon enfance j’avais placé ma confiance dans le Dieu vivant, fidèle, attentif à ma vie, et qu’Il avait répondu plusieurs fois à mes besoins, je savais que je pouvais m’adresser à Lui. Je comprenais que la situation était grave, je ne savais pas ce qu’il allait se passer, mais il y avait une profonde certitude dans mon cœur : Dieu maîtrisait la situation et pouvait agir en ma faveur. Il était mon seul espoir !
Alors j’ai crié à Dieu ; non pas un cri de révolte, mais un cri de désespoir. Comme celui d’un enfant anéanti qui s’adresse à son père, croyant que lui seul peut tout changer.
Christelle
Je l’ai supplié d’agir, par ces quelques mots « Si tu ne fais pas quelque chose pour moi maintenant, ma vie est finie !». L’après-midi même, je passais un scanner et rencontrais un neurologue en urgence. Pendant l’examen les paroles d’un chant venaient rassurer mon cœur, me donner une paix intense dans la tempête, « Sois dans la paix, Dieu te connaît, Il est fidèle ! »
Un nouveau diagnostic est tombé !
Le premier diagnostic était rassurant, une première maladie était écartée, mais deux autres étaient encore suspectées. Des maladies lourdes, qui bouleversent une vie à tout jamais.
J’ai passé tous les examens nécessaires, à l’issue de ceux-ci les médecins ont conclu à une inflammation virale, rare et inexpliquée ! Ils émettaient des réserves sur le fait que l’œil malade récupère toute sa vue…
Dieu a exaucé cette prière aussi car aujourd’hui, de mes deux yeux, c’est le gauche qui a la meilleure vue !
Christelle
La foi n’exclue pas la sagesse, aussi j’ai passé les examens nécessaires, et pris le traitement adapté. Oui, mais alors, comment suis-je sûre que Dieu m’a guérie ? C’est peut-être votre question ? Les médecins avaient deux certitudes :
- l’inflammation du nerf optique était forcément liée à une grave maladie. Trois étaient suspectées, mais les analyses se sont avérées négatives pour chacune.
- le traitement stopperait l’inflammation du nerf, mais il était impossible de définir si la ‘récupération visuelle’ serait totale. En effet, il n’y a pas de traitement pour rétablir une perte de vision. Rapidement, les visites de contrôle chez l’ophtalmologue n’étaient plus utiles : j’avais récupéré une vision totale de l’œil qui avait été malade.
Dieu est intervenu dans ma détresse, parce qu’Il est un Dieu Aixtraordinaire, Dieu d’amour, puissant en tout ce qu’Il fait, Il m’a secourue ! Oui, Dieu guérit, quelque soit ton besoin, je t’invite à le confier à Dieu et à t’attendre à Lui, il est écrit dans la Bible : « Je crie au Dieu très haut, au Dieu qui agit en ma faveur » Psaumes 57:2.